Rien que d’en parler, il en a encore les frissons. Philippe May s’en souvient comme si c’était hier. Et pourtant, ce chapitre du sport international qui l’a marqué à jamais remonte au 19 juillet 2009. Ce jour-là, la 15e étape du Tour de France mène le peloton de Pontarlier à Verbier sur 207,5 kilomètres.
L’étape clé
Sur l’ascension menant à la station valaisanne, l’Espagnol Alberto Contador met tout le monde d’accord. «Il avait attaqué à Fontenelle-Dessous. Son démarrage était juste impressionnant. Puis il a soutenu un rythme surréaliste», se rappelle Philippe May. Pourtant, plus que la foudroyante offensive du grimpeur madrilène, c’est Lance Armstrong qui l’avait marqué.
«Tous les spécialistes s’attendaient à ce que les deux se neutralisent sur cette étape et notamment sur cette dernière montée jugée trop facile et trop courte. Il s’avère qu’on a eu droit à l’étape clé.»
Philippe May, triple vice-champion du monde de...