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«Sans la peur, tu perds le respect et tu es mort»

L’alpiniste vient de sortir le film qui retrace son exploit de cet été, gravir les 82 «4000» des Alpes. L’occasion de questionner le sens de ses défis.

29 déc. 2015, 23:45
/ Màj. le 30 déc. 2015 à 00:01
Swiss mounainteer Ueli Steck photographed at the foot of a climbing wall in Wilderswil, Canton of Berne, Switzerland, on September 11, 2015. (KEYSTONE/Christian Beutler) 

Der Extrembergsteiger Ueli Steck portraitiert am 11. September 2015 am Fuss einer Kletterwand in Wilderswil. (KEYSTONE/Christian Beutler)

On l’appelle parfois «The Swiss Machine». A tort. Bien que connu pour être l’alpiniste le plus rapide du monde à la dextérité et la précision d’un couteau suisse, le Bernois Ueli Steck est tout ce qu’il y a de plus humain. Il l’a démontré dans ce café de Chamonix où nous l’avons rencontré, là où il venait présenter en avant-première mondiale le film qui retrace la dernière de ses folles aventures. Celle d’avoir gravi cet été les 82 sommets de plus de 4000 mètres des Alpes… en 62 jours. Une marque qui, si elle n’est pas un record du monde, contribue à construire la démesure de ce charpentier de l’Oberland, long d’un mètre septante à peine sous une doudoune et des jeans qui cachent septante kilos de muscles taillés au piolet. Une ligne de plus qui s’ajoute à un palmarès vertigineux d’ascensions éclairs en solitaire.

Ce soir-là, au jeu des...

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