Le programme 2020 de Michael Nançoz s’annonçait des plus costauds. Que ce soit sur ses lattes, au printemps, ou baskets aux pieds durant tout l’été, «Mick» aurait dû avaler les kilomètres et les dénivelés en compétition.
Au total, entre le Défi des Faverges, la Patrouille des glaciers, le Penyagolosa Trail de Valence, la Maxi Race d’Annecy, le SwissPeaks Pure, l’Eiger Ultra Trail et le mythique Tor des Géants, le Contheysan aurait eu 751 km et 53 010 m de dénivelé positif dans les jambes. Le tout étalé sur six mois, entre fin mars et fin septembre.
Mais le Covid-19 est passé par là. Et le père de famille de 32 ans s’est rapidement rendu compte qu’il lui faudrait revoir son calendrier. «Ça n’a pas été si dur que cela à digérer. Je me suis vite rendu à l’évidence. Aucune de ces annulations n’a été une surprise pour moi. A chaque...