Yaël Margeslich a de la ressource. Dépossédée de son record du monde de vol libre en parapente quelques jours après l’avoir fixé à 443 kilomètres, elle profite d’une fenêtre météorologique favorable pour se relancer. Les courants portent la Valaisanne au-delà de ses espérances les plus ambitieuses. Elle se pose après avoir parcouru 552 kilomètres dans le ciel brésilien. Ce cadeau de Noël anticipé promet un joyeux réveillon à une athlète dont les rêves d’enfant se dirigent t très tôt vers le ciel. A Verbier, son lieu d’origine, elle suit avec passion les machines volantes qui se faufilent entre les montages. «Le vol des hélicoptères me fascinait, particulièrement en position stationnaire. C’est le seul appareil qui possède cette faculté», se souvient-elle.
Sa vue lui interdit une formation de pilote
L’adolescente ne modifie...