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Nadia Léchaire, championne ou présidente, la bodybuildeuse fait tomber toutes les barrières

C'est la première fois qu'une femme est nommée à la présidence de la Fédération suisse de bodybuilding et fitness, depuis sa création en 1956. Nadia Léchaire, établie dans le Bas-Valais depuis plus de dix ans, veut faire tomber le Röstigraben qui sévit dans sa discipline et emmener dans son sillage les athlètes romands et surtout valaisans. Portrait d’une hyperactive à la mentalité de fer.

06 mars 2020, 12:00
Nadia Léchaire est la première francophone présidente de la Fédération suisse de bodybuilding.

Derrière la vitre de son immense armoire à trophées s’entassent les souvenirs étincelants d’une carrière qui vient de se terminer. «J’ai forcément un petit pincement au cœur. Je suis fière de mes attrape-poussière», lâche Nadia Léchaire avec une pointe d’émotion.

Championne de France dans trois fédérations différentes, deuxième aux championnats suisses 2013, quatrième aux championnats Univers de Philadelphie… La liste est longue pour la résidente de Muraz et l’histoire déroule son fil entre les médailles et les statuettes qui ornent les tablards de cette étagère.

Pas de doute possible, que ce soit dans son Hexagone natal ou sur le territoire de son Helvétie d’adoption, la nouvelle présidente de la Fédération suisse de bodybuilding et de fitness (SBVF-FSBF) est une figure reconnue et respectée de sa discipline. «Le fait d’avoir été élue à l’unanimité à la présidence de la fédération a la saveur d’un bel aboutissement pour moi.»

Mon échappatoire, c’était...
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