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Lutte: la journée fédérale des espoirs se tiendra à Sion en 2024

La capitale valaisanne accueillera la grand-messe nationale des jeunes dans quatre ans. L’événement implique un certain gigantisme. Le budget pourrait s’approcher du million de francs.

21 janv. 2020, 09:34
Dominique Werlen, président de l'association romande de lutte et Philippe Germanier, président de l'association valaisanne, actent cet accord.

La Journée fédérale des lutteurs espoirs se dispute tous les quinze ans en Suisse romande. Elle est le pendant de la Fête fédérale de lutte et elle a lieu une année avant cette dernière. On retrouve souvent ses vainqueurs l’année suivante lors de la grand-messe de la lutte.

L’Association valaisanne de lutte suisse (AVLS) a été plébiscitée pour l’organiser en 2024, selon une décision votée par acclamation samedi par l’ensemble des délégués romands. Cette Fédérale des jeunes n’a certes pas le rayonnement ni le prestige de son homologue des actifs – qui passionne les foules, surtout outre-Sarine – mais elle implique déjà un certain gigantisme. Pour preuve, la dernière édition avait attiré largement plus de 5000 spectateurs à Landquart, dans les Grisons. Les amateurs de lutte à la culotte se déplacent en effet de tout le pays pour vibrer autour des ronds de sciure aux exploits de la relève helvétique.

La zone de l’Ancien-Stand retenue

«Cette désignation est un immense honneur pour la lutte valaisanne, en constante progression, notamment à la base de la pyramide», souligne son président Philippe Germanier. «Nous avions un dossier remarquablement ficelé, assorti d’un film de présentation sympa, mêlant les différentes générations de lutteurs valaisans pour symboliser la passation de pouvoir entre l’ancienne et la nouvelle génération. Les délégués ont apprécié notre enthousiasme.»

Et le «patron» de l’AVLS de dévoiler quelques pistes: «Il est encore trop tôt pour officialiser certaines informations, mais cette fête aura la zone de l’Ancien-Stand comme théâtre. Cet endroit se prête particulièrement bien à ce genre de manifestation, moyennant bien sûr quelques aménagements occasionnels.» 

Au niveau financier, le budget global de cette Fédérale devrait osciller entre 600 000 francs et 1 million de francs, au gré de l’ampleur des animations parallèles.

Dans l’immédiat, Philippe Germanier focalise son attention sur la constitution de son comité d’organisation pour répondre à l’imposant cahier des charges de l’association suisse. «Quatre ans et demi, ça passe vite», soupire notre interlocuteur. «Même si un grand travail a déjà été effectué en amont, nous attendions la décision pour retrousser encore davantage nos manches!»

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