Ce sont les derniers tests. Les derniers réglages, ultimes occasions avant la Patrouille des glaciers (17 avril) d’affiner les automatismes. D’apprendre à reconnaître les signes de fatigue des copains. De connaître ses propres limites, ses propres capacités à aider l’autre, à le tirer en avant lorsque ses skis n’avancent plus. La Patrouille de la Maya, à Saint-Martin ce dimanche, puis le Défi des Faverges, à Crans-Montana deux semaines plus tard, figurent parmi les dernières épreuves – avec le Trophée du Muveran, sur les hauts de Bex – à se courir par équipes de trois.
L’esprit de cordée, ciment nécessaire des patrouilles
La différence avec les courses en duo peut paraître négligeable au novice. Mais elle est capitale. Car elle tient en trois mots: esprit de cordée. «Cet effet est plus fort dans une épreuve à trois», souligne Xavier Robyr, président du comité d’organisation du Défi des Faverges. «On est à...