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Le sport s’est effacé devant Louis de Funès

Il est assez symptomatique, sinon carrément inquiétant, de constater que Louis de Funès a davantage cartonné ces derniers mois que les innombrables rediffusions du Tour de France, de Roland-Garros et autres matchs de foot. La preuve qu’en sport, c’est l’émotion et l’incertitude qui prévalent. La chronique de Christophe Spahr, responsable des sports au «Nouvelliste».

22 juin 2020, 19:00
Christophe Spahr, responsable des sports au Nouvelliste.

Sport: le retour à la normale, c’est pour tout bientôt

Deux (mois), c’est assez, trois c’est trop. Que le sport nous ait manqué, à des degrés divers, paraît une évidence dans ce contexte anxiogène. Y en avait surtout marre de ces courses de vélo virtuelles animées par des avatars, de ces matchs de foot à huis clos qui n’auraient jamais dû se dérouler sans la pression des diffuseurs, de ces meetings disputés dans son jardin, de ces rencontres disputées sur Playstation et de ces tournois de tennis dont le format et les règles méprisent la tradition. Y en avait marre aussi de ces théories de dirigeants diligentées par des intérêts divergents bafouant, ici, l’intérêt général, de ces ligues se couchant devant les clubs et de ces stars trop loin des réalités du quotidien pour sacrifier, d’eux-mêmes, une partie de leur salaire. Pour autant, je suis à peu près sûr que...

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