Foot: les contrats n’ont pas plus de valeur qu’une poignée de main
Il y a quelques leçons à retenir du différend entre Ricardo Dionisio et Stade Nyonnais. D’abord, qu’un contrat en bonne et due forme n’a pas beaucoup plus de valeur que la bonne vieille poignée de main que Gilbert Facchinetti, à l’époque, scellait pour tout accord. C’est triste. Ensuite, que le coach portugais aurait pu se montrer un peu plus reconnaissant et moins cavalier envers un club qui lui a offert sa chance. Quel club, à l’avenir, voudra miser sur un coach qui s’en va dare-dare pour une fiancée plus affriolante? Enfin, que les joueurs et les entraîneurs ne sont pas égaux devant le droit sportif. Là où le joueur risquerait gros en cas de rupture unilatérale de contrat, le coach, lui, ne s’expose en théorie qu’à verser le quart de son salaire mensuel à son ancien employeur pour...