Coronavirus: les plaisanteries d’hier ne sont plus drôles, aujourd’hui
C’est Pierre Desproges qui l’affirmait, voilà bien plus de trente ans: «On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui.» Il y a quelques semaines, on pouvait encore plaisanter du coronavirus. Je me souviens qu’à Chamonix, lors du slalom début février, un supporter belge aux origines asiatiques s’amusait à tousser exagérément au milieu de la foule. A l’époque – six semaines, seulement –, c’était drôle. Aujourd’hui, au mieux, il verrait ses voisins prendre leurs distances. Au pire, il se ferait insulter. On peut rire de tout, mais pas de n’importe quoi.
Tennis: qu’on lui foute la paix, à Roger Federer
On ne pouvait pas lui foutre la paix, à Roger Federer? Je ne vois pas en quoi il aurait dû s’exprimer à tout prix. Certes, sa voix porte plus que d’autres. Mais jusqu’à preuve du contraire, et en dépit de...