Romancier - il a déjà publié huit ouvrages - Michaël Perruchoud change de registre au travers d'un livre qui revisite le cyclisme à travers les époques, révèle mille et une anecdotes. Le Valaisan y défend ses héros, pointe du doigt les organisateurs, les sponsors et les médias, autant de responsables face à la dérive du dopage. De son coup de gueule est né «Bartali sans ses clopes», un bouquin qui se dévore de son plein gré.
Vous écrivez habituellement des romans. D'où vous est venue cette idée d'un livre sur le cyclisme?
De ma passion pour ce sport, d'abord. Et d'un fait divers, ensuite. En mars 2008, les contrôleurs sont venus déranger Kevin Van Impe, un coureur anodin, alors qu'il assistait aux funérailles de son fils mort-né. Cette fois, on est allé trop loin. J'ai écrit «Bartali sans ses clopes» d'une traite, très rapidement.
Pourquoi ce titre?
Gino Bartali, c'est...