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"La plus grande peur de ma vie"

Après son naufrage, le Vaudois se sent comme un miraculé, thorax "fracassé" et côtes fissurées.

30 déc. 2013, 00:01
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Cinq jours après son sauvetage rocambolesque en mer, Bernard Stamm n'en revient toujours pas. "Cet accident est pour le moment inexplicable. Le bateau (ndlr: "Cheminées Poujoulat") n'aurait jamais dû se briser en deux dans ces conditions" , nous lâche-t-il au bout du fil.

Désormais chez lui, en Bre tagne et en compagnie de sa famille, le Saint-Preyard a pris le temps de revenir sur une nuit qu'il n'oubliera pas de sitôt. Il n'est pas certain de participer aux prochaines grandes courses autour du monde.

Bernard Stamm, on imagine que vous êtes soulagé d'être rentré...

Oh oui! Avec Damien (ndlr: Guillou, qui l'accompagnait sur ce convoyage de retour après la Transat Jacques-Vabre), on a vraiment frôlé quelque chose de dramatique. A la maison, ma famille a également passé un sale moment; je suis heureux d'être avec elle, au calme, même si, jusqu'ici, j'ai surtout enchaîné les salles d'attente des médecins. Dans...

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