Mes dimanches
Déjà dans mes lointains souvenirs d’enfance, je n’aimais pas le dimanche parce que je pensais à des trucs tristes et au temps qui passe. Devenu, du moins sur le papier, grand, ça ne s’est pas vraiment amélioré. Les tourments de jeunesse se mélangent souvent à ceux, du moins sur le papier aussi, d’adulte, dans un grand cycle d’ailleurs pas toujours très rond. Ah, toutes ces choses que l’on aimerait faire, ces personnes que l’on voit trop peu, celles que l’on souhaiterait revoir, celles qui ne sont plus là, celles que l’on n’a pas assez vues. Mais l’évidence est toutefois venue d’une personnalité qui n’a rien à voir avec le sport, il s’agit de Coco Chanel. Comme elle détestait le dimanche, elle créait, faisait simplement ce qu’elle aimait. Comble de la vie, elle est partie un dimanche et ce désamour presque viscéral pour ce jour a sans doute transcendé...