Florence Darbellay peaufine les derniers réglages. Couronnée l’an dernier à Grimentz après plus de huit heures d’effort, l’Octodurienne retrouve ce week-end les pentes de la mythique épreuve valaisanne. Non sans un brin d’émotion. «Gagner une épreuve comme le Grand Raid est quelque chose d’extraordinaire. Rien que d’y penser, j’en vibre encore. Sur le moment, tu as de la peine à réaliser car tu viens de passer huit heures dans une bulle et tu te sens complètement déconnecté. C’est finalement en discutant avec mes proches et en répondant aux sollicitations que j’ai pu prendre conscience de la portée d’une telle performance. Le fait d’avoir grandi entre Martigny et La Tzoumaz rend ce succès d’autant plus fort car, adolescente, j’ai pu assister aux départs des premières éditions de cette course hors normes.»
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