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En sport, le job d'entraîneur est un fichu métier

Ils sont toujours accueillis comme des héros et par un concert de louanges. Généralement, ils repartent comme des zéros, couverts de goudron et de plumes. La chronique de Christophe Spahr, responsable des sports au «Nouvelliste».

12 févr. 2018, 19:00
Christophe Spahr, journaliste au Nouvelliste.

Jeux olympiques: quand on se moque des athlètes...

Si l’on doutait encore du pouvoir de la télévision, le pauvre spectacle du slopestyle féminin, entre les rafales de vent et les innombrables chutes, a fini de nous convaincre. Ces filles, qui prennent des risques et qui s’entraînent durant des années pour n’avoir droit à notre reconnaissance qu’une fois tous les quatre ans, méritent mieux qu’une distribution de médailles aussi aléatoire.

Tennis: Roger Federer s’est offert une pige intéressée

Sacré Roger Federer! Ainsi, à l’en croire, s’il s’est inscrit à Rotterdam, là où il n’a plus mis les baskets depuis cinq ans, c’est parce qu’il «s’agit d’un tournoi spécial pour moi» et qu’il est content de se «joindre aux célébrations du 45e anniversaire». Bien sûr. Traduction: Roger Federer abrège ses vacances pour brûler la politesse à Rafael Nadal, s’adjuger les 155 points qui lui manquent pour revenir au sommet de la hiérarchie...

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