Assis sur une terrasse de Martigny, Julien Ançay sourit. «Je pensais que j’allais la roter. Finalement, c’était 17 heures et 42 minutes de plaisir.» Ce qu’il vient pourtant de réaliser est hors norme. Presque inhumain. Ils ne sont que quelques-uns à le réussir. Et quand ils le font, c’est en bien plus de 20 heures pour une petite partie d’entre eux. En quelques jours pour la grande majorité.
108 kilomètres et 8100 mètres de dénivelé
Accompagné par l’athlète de Leysin Pascal Egli, Julien Ançay a rallié fin avril les églises de Chamonix et de Zermatt par la fameuse Haute Route. Skis, peaux, baskets et crampons aux pieds. Un chemin de croix pour quiconque n’est pas affûté comme jamais. Et qui n’aurait pas préparé correctement ce périple de 108 kilomètres et 8100 mètres de dénivelé positif.