Ce que Thomas Gmür sait de Pierre Délèze, il l’a appris entre les lignes d’ouvrages dédiés à l’athlétisme. «C’est forcément un athlète que j’admire, mais je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de le côtoyer», souligne le coureur de 24 ans. «Il a été pour moi comme une figure qui planait au-dessus de l’athlétisme valaisan.»
Pourtant, des origines nendettes et la discipline du demi-fond semblent rapprocher le destin des deux hommes. «Mais c’est là que ça s’arrête», rigole humblement Thomas Gmür. «Personnellement, je me rapproche des meilleurs au niveau national, lui faisait la même chose à l’échelle mondiale.» Pour le pensionnaire du CA Sion, la comparaison s’arrête donc là.
Le perfectionniste et le talent pur
François Bornet, qui fut l’entraîneur du cadet et ami d’enfance de l’aîné, semble...