Déserte, l’aire d’arrivée de Zinal a des faux airs de «jour d’après». Comme au lendemain d’une édition «normale» de la course des cinq 4000 où la marée humaine a disparu et qu’il ne reste plus que l’arche d’arrivée à démonter et les banderoles à replier.
Pas de foule euphorique, pas d’encouragement à tout rompre, pas de flot quasi ininterrompu de coureurs. Seulement du goudron, quelques représentants des médias et une quinzaine de curieux ou de proches, prêts à accueillir les héros du jour.
C’était magnifique de se retrouver seul dans ces montagnes. Même si le public manquait forcément dans les moments difficiles.
Laurens Dekeyser, premier homme à avoir franchi la ligne d’arrivée
Joue-la comme Jornet
Il est un peu plus de 10 h 30, lorsque la silhouette du premier d’entre eux se dessine à l’horizon. L’excitation pointe tout de même son nez dans l’aire d’arrivée et les applaudissements sont...