Le mois de novembre et ses sommets blanchis annoncent pour les amateurs de course à pied l’heure du retour vers la plaine. Fini les sentiers de montagne, fini les tours de piste; place aux pavés et au goudron. Plus de dénivelé stratosphérique ou de virage à répétition; retour sur des parcours cabossés où chaque contour réserve des surprises.
Des parcours sur lesquels les Valaisannes et Valaisans s’alignent mais peinent à jouer les premiers rôles. «Le Valaisan est un sportif polyvalent, avec pareil terrain de jeu autour de lui, cela peut se comprendre», affirme Tarcis Ançay, ancien champion de course à pied. «Je pense aussi qu’il lui tient à cœur d’assurer une représentation cantonale sur les courses locales.»
Souvent performants en montagne, parfois sur les pistes, les athlètes estampillés «13 étoiles» peinent cependant à s’imposer au cœur des villes. «C’est surtout le plaisir qui prime, sans obligation autre que de préparer...