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Course à pied: Bernard Mayencourt a grimpé dix fois à la Pierre Avoi en cinq jours

Bernard Mayencourt voulait effectuer dix allers-retours entre Saxon et la Pierre Avoi en quatre jours. L’objectif est atteint, mais il a dû ralentir quelque peu le rythme. Il espère récolter 10 000 francs pour l’association ProJo.

31 août 2020, 17:00
Bernard Mayencourt a été accueilli, vendredi en fin d'après-midi à Saxon, par Jonas Bell.

Il l’a fait. Certes, Bernard Mayencourt n’est pas parvenu à assurer le rythme qu’il s’était fixé. Mais il a réalisé son défi, soit rallier dix fois Saxon à la Pierre Avoi, aller-retour, soit 200 km pour un total de 20 000 mètres de dénivelé. Plutôt que d’arriver jeudi en fin de matinée, il a sagement décidé d’espacer ses efforts. Bernard Mayencourt a ainsi bouclé son défi vendredi en fin d’après-midi. Et sous la pluie. «Au total, j’ai couru 58 heures et 2 minutes», comptabilise-t-il. «Le plus important pour moi, c’était de réaliser ce pari pour l’association ProJo. Sa présidente a couru avec moi lors d’un aller-retour. Quant au jeune Jonas Bell, il m’attendait à l’arrivée. C’était très émouvant. Quand je vois les efforts qu’il fait au quotidien pour des gestes naturels, c’était une source de motivation pour atteindre mon objectif. J’espère récolter quelque 10 000 francs pour l’association.»

Bernard Mayencourt était parti très fort lundi matin. Trop, probablement. «J’ai effectué le premier aller-retour en 4 h 40, soit vingt minutes plus vite que prévu», énumère-t-il. «J’ai enchaîné trop vite avec le deuxième parcours. Du coup, je me suis un peu précipité et je l’ai payé. Au final, il a été le plus difficile des dix allers-retours. J’ai mis 6 h 40…»

Des montées très régulières

Le spécialiste de trail a alors fait preuve d’humilité en revoyant ses ambitions à la baisse. Plutôt que trois allers-retours par jour, il s’est contenté de deux montées quotidiennes. «Je suis parti à 4 heures le matin et à midi. Ainsi, j’ai laissé le temps à mon corps de récupérer entre chaque effort. A partir de là, j’ai enchaîné les courses d’une durée entre 5 heures 50 et 6 heures 10. J’étais plutôt régulier. Physiquement et moralement, je n’ai pas souffert. J’aurais même pu réaliser d’autres allers-retours encore. Les jours suivants, je n’ai pas souffert de la moindre courbature. J’ai vraiment été surpris par la capacité de récupération de mon corps. A l’exception de cette deuxième ascension, où je me suis retrouvé dans le dur, j’étais vraiment bien.»

Quasi l’état de grâce

Un moment, Bernard Mayencourt a hésité à réduire ses montées – sept au lieu de dix – afin de terminer le jeudi matin, comme prévu. «C’est mon fils qui m’a encouragé à respecter le défi et à ne pas abandonner. Je ne pensais pas digérer aussi bien ces longs efforts. Régulièrement, j’ai eu le sentiment d’être dans un état de grâce.»

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