Certains adoptent le régime métro, boulot et dodo. D’autres cultivent la ligne travailler, s’entraîner, manger et tenter de dormir. La deuxième option rythme la vie de Nicolas Guilhaume depuis plusieurs mois. «Cela devient très compliqué ces derniers jours parce que je suis à fleur de peau. Le sentiment de faim et la fatigue accroissent considérablement l’irritabilité», confie en toute franchise le résident de Fully en pleine préparation pour les championnats d’Europe de bodybuilding sous la bannière de l’IFBB, la Fédération internationale de bodybuilding et de fitness. «Je dois faire gaffe à mes réactions, la tension est maximale.»
L’approche de la compétition ne tolère aucun écart. «Tout se joue au mental. Une telle épreuve t’oblige à aller au-delà de toi-même et de tes ressources. Le moindre relâchement dans l’hygiène de vie se paie cher. A Noël, à Nouvel-An ou à carnaval, tu regardes les autres faire la fête.» En octobre, il...