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Benoît Huber: «Il me reste deux ou trois ans pour aller au bout de mes rêves dans la boxe»

Benoît Huber, 33 ans, tentera de décrocher le premier titre national chez les professionnels, dans la catégorie des lourds-légers, depuis septante-sept ans. Il affrontera, samedi, le Zurichois Seid Dzemaili qu’il a battu deux fois chez les amateurs.

13 déc. 2019, 12:00
Benoît Huber a beaucoup travaillé, physiquement, pour tenir la distance des dix rounds. Il sait à quoi s’attendre face à Seid Dzemaili.

Sept fois titré chez les amateurs, Benoît Huber (BC Octodure) a l’occasion de devenir le premier champion de Suisse professionnel, en lourds-légers, depuis 1942. Le colosse sédunois – 197 cm, 91 kg – défiera Seid Dzemaili samedi vers 22 heures au Forum de Fribourg. Un succès lui ouvrirait d’autres perspectives dans sa carrière.

A lire aussi : Boxe: Benoît Huber montera sur le ring pour le titre de champion de Suisse chez les professionnels

Voilà donc septante-sept ans que le titre national, chez les lourds, n’a plus été attribué. Que vous inspire une si longue attente?

Au-delà de la fierté de disputer un championnat national et d’appartenir à l’histoire de la boxe suisse, je ne ressens rien de particulier. Aucune pression supplémentaire, en tous les cas.


Pourquoi la Suisse a-t-elle dû attendre aussi longtemps pour cette catégorie?

Déjà, la boxe n’est pas un sport très populaire en Suisse, par rapport...

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