«Un ami d’enfance chez qui j’étais allé voir le match n’a retrouvé sa voix qu’une semaine plus tard. En ce qui me concerne, j’avais un peu mal à la gorge le lendemain.»
Kujtim Bajrami rigole. Il se remémore avec bonheur ce 22 juin 2018. Ce jour-là, ils sont une quinzaine à suivre la rencontre de la Suisse qui affronte la Serbie dans le match de groupe de la Coupe du monde en Russie. «J’étais arrivé un peu en retard. La Suisse était déjà menée 0-1. Elle a ensuite égalisé par Xhaka. Je me disais que ce match nul était déjà très bon à prendre. Mais voilà que Shaqiri offrait la victoire à la Suisse à la 90e minute de jeu d’un but sorti de nulle part. C’était de la pure folie.»
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