Depuis que les langues se délient, que les victimes osent épancher leur douleur et que certains dirigeants brisent l’omerta, les affaires d’abus ou de violences sexuels dans le cadre du sport s’amoncellent. En France, tout particulièrement. Et dans le sport d’élite, majoritairement.
Ce n’est pas pour autant que le sport de masse est à l’abri de ce fléau, ni que le Valais, loin des centres nationaux d’entraînement, est épargné. «Les abus sexuels sont une réalité», assène Marco Tuberoso, responsable prévention auprès d’ESPAS. «Si nous avons une antenne en Valais, c’est parce qu’il y a eu des cas et qu’on nous a demandé d’intervenir. D’ailleurs, le sport de masse n’est pas moins concerné que le sport d’élite.»
Le football valaisan a déjà été confronté à cette problématique. Est-ce un hasard si c’est la seule association (AVF) qui a signé un partenariat avec ESPAS (Espace de soutien et de prévention – abus...