Quelques dizaines de secondes avant le départ, au micro du speaker de la course de Noël, Julien Wanders refusait encore de dévoiler le moindre centimètre de sa tactique du jour.
«On verra bien.» Et on a vu. On a vu un Julien Wanders à l’attaque et en tête, dès les premières foulées. Certains, à l’image surtout de Boniface Kibiwott, son partenaire d’entraînement, et Dominic Lobalu, ont tenté de le suivre.
Avec succès, surtout pour le premier nommé, qui après trois tours, donnait même l’impression de prendre le dessus sur le Genevois. Mais le «Kenyan blanc» attendait simplement son heure. «Je ne me sentais pas dans ma meilleure forme, alors j’ai préféré rester un peu caché.»
Quand Wanders attaque…
Difficile cependant pour un champion de son envergure de rester trop longtemps enfermé dans une cadence qui n’était pas la sienne. Alors, au premier faux plat du quatrième tour, Julien Wanders a...