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Femme des années 800

Seule contre toutes et tous, Caster Semenya rame encore et toujours pour prouver son identité de femme.

09 août 2017, 23:14
/ Màj. le 10 août 2017 à 00:01
epa06132303 Bronze medalist Caster Semenya of South Africa during the medal ceremony for the women's 1500m at the London 2017 IAAF World Championships in London, Britain, 08 August 2017.  EPA/WILL OLIVER BRITAIN  IAAF ATHLETICS WORLD CHAMPIONSHIPS LONDON 2017

«Franchement, je n’aimerais pas à avoir à trancher. Le sujet est tellement délicat…» Comme tant d’autres, Selina Büchel, la fluette et toute mignonne double championne d’Europe en salle du 800 m, est bien empruntée quand il s’agit d’évoquer le cas Caster Semenya, cette athlète sud-africaine aux épaules de déménageur et à la voix grave, frappée d’hyperandrogénie. Comme d’ailleurs la Burundaise Francine Niyionsaba et la Kényane Margaret Nyairera Wambui. Le costaud tiercé du 800 m féminin des JO de Rio, l’an dernier. «Elles sont venues au monde comme ça, c’est la nature», poursuit l’athlète du Toggenbourg. «Est-il juste qu’elles puissent prendre le départ d’épreuves féminines? Je n’en sais rien, je me concentre sur moi-même, sur ma course.»

«Quand je pisse, je pisse comme une femme»

Epineux problème que celui-là. Du moins au travers de la vision – fort discutable – que l’homme s’est toujours fait de la femme. Sacrée championne du...

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