Lore Hoffmann a manqué d’un rien de rééditer le coup des Européens de Berlin, en 2018. Déjà repêchée de dernière minute en Allemagne, elle s’était alors qualifiée pour les demi-finales du 800 mètres en terminant troisième de sa série dans le temps de 2’02’’23. A Doha, en termes de chrono, dans une course très tactique, l’athlète du CA Sierre est restée assez loin de sa meilleure «perf»: 2’03’’40. Par contre, elle s’est classée quatrième de sa série, à égalité parfaite avec la Marocaine Malika Akkaoui. A six malheureux centièmes de la troisième place directement qualificative occupée par la Britannique Alexandra Bell. Elle paraissait réussir, jusque-là, la course parfaite.
De quoi laisser la Franco-Suisse sur sa faim. «Je ne comprends pas», a-t-elle lâché au micro de la RTS. «Jusqu’à 50 mètres de la ligne, j’avais l’impression de contrôler; j’étais bien. Dans les derniers mètres, lorsque je sens que ça revient derrière moi, j’ai essayé de remettre une couche. C’est à ce moment-là que j’ai senti arriver l’acide lactique. Je n’ai rien compris.»
Elle n’a pas souffert de la chaleur
Lore Hoffmann a-t-elle victime de la chaleur – il faisait quelque 50 degrés à l’extérieur, une vingtaine à l’intérieur du stade climatisé – étouffante à Doha? «Je ne crois pas», répond-elle à nos confrères. «Certes, il faisait extrêmement chaud à l’extérieur. Mais dans le stade, on ne la ressent pas.»
A priori, la Sierroise avait fait tout juste jusqu’au sprint où elle se fait passer par Alexandra Bell. «Je n’ai pas montré ce que je savais faire», rétorque-t-elle, déçue.
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