Le haut-commissaire aux droits de l’homme a eu droit à une ovation, à Genève, pour son dernier discours au début du Conseil des droits de l’homme. Zeid Raad al-Hussein a dénoncé, hier, «le silence à l’ONU» face au retour des nationalismes qu’il a souvent ciblé. «Le nationalisme est l’opposé de l’ONU», «son ennemi», a expliqué le Jordanien à l’ouverture de trois semaines de travaux du Conseil. Dans un discours achevé par une ovation, il a appelé les Etats membres à «faire davantage» et «travailler plus dur».
Zeid Raad al-Hussein a dénoncé, à plusieurs reprises, la politique du président américain Donald Trump. Hier encore, il a, à nouveau, ciblé la décision «déraisonnable» des Etats-Unis de séparer migrants adultes et enfants, dont il demande l’abrogation et que son bureau avait récemment considérée comme «illégale».
La menace d’un retrait américain du Conseil, notamment après le vote de l’envoi d’une commission d’enquête dans la...