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YouTube interdit les attaques personnelles et le harcèlement

La traque des harceleurs s’intensifie chez YouTube. La plateforme de partage de vidéos a annoncé lundi que tout comportement suspect d’une chaîne ou d’un utilisateur pourrait désormais être plus sévèrement puni, allant jusqu’à l’exclusion de l’utilisateur.

12 déc. 2019, 06:48
Les utilisateurs de YouTube seront plus étroitement surveillés quant à leur comportement sur la plateforme. C'est ce qu'a promis le chef de la division sécurité du groupe, Matt Halprin. (illustration)

YouTube a annoncé mercredi que les insultes, les menaces personnelles et le harcèlement en général ne seraient plus tolérés. Il s’agit d’une nouvelle étape dans le processus d’assainissement de la plateforme de vidéos entrepris depuis plusieurs années.

«Nous ne permettrons plus les contenus malveillants qui insultent quelqu’un sur la base de ses caractéristiques personnelles, comme la race, le genre ou l’orientation sexuelle», déclare Matt Halprin, vice-président de la filiale de Google, dans un communiqué en ligne. «Cela s’applique à tout le monde, aux individus comme aux créateurs de contenus et aux responsables politiques», ajoute-t-il.

 

 

En plus des insultes, YouTube élargit sa définition du harcèlement. «Désormais, les menaces sous-entendues ou implicites seront interdites au même titre que les menaces explicites», indique Matt Halprin.

YouTube prévoit une série de mesures de rétorsion contre les chaînes qui enfreignent de façon répétée le code de conduite anti-harcèlement: impossibilité de générer des revenus, suppression de contenus… Le réseau pourra aller jusqu’à supprimer les chaînes récidivistes.

Chasse aux commentaires malveillants

Le renforcement des règles présenté mercredi s’applique aussi aux commentaires. La plateforme dit en avoir retiré plus de 16 millions rien qu’au troisième trimestre de cette année, spécifiquement pour des raisons de harcèlement, et s’attend à ce que ce chiffre augmente dans les trimestres à venir.

 

 

«Nous donnons aussi aux créateurs le pouvoir d’orienter la conversation sur leurs chaînes», explique Matt Halprin. «Quand nous ne sommes pas certains qu’un commentaire enfreint nos règles, mais semble potentiellement inapproprié, les créateurs ont l’option de l’approuver avant qu’il soit publié sous leur vidéo».

Cet outil, testé depuis quelques mois, sera ajouté par défaut sur la plupart des chaînes d’ici la fin de l’année, mais les YouTubeurs auront toujours la possibilité de ne pas s’en servir.

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