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WikiLeaks: Julian Assange condamné à 50 semaines de prison

Julian Assange a été condamné mercredi à 50 semaines de prison, après s'être réfugié pendant sept ans dans l'ambassade d'Equateur à Londres.

01 mai 2019, 13:06
Le fondateur de WikiLeaks s'est réfugié pendant sept ans dans l'ambassade d'Equateur à Londres.

Un tribunal londonien a condamné mercredi Julian Assange à 50 semaines de prison pour violation de ses conditions de liberté provisoire. Le fondateur de WikiLeaks s'était réfugié en 2012 à l'ambassade d'Equateur pour éviter de se présenter à la justice britannique.

L'Australien de 47 ans, qui faisait l'objet de poursuites pour viol - depuis classées - en Suède, a toujours affirmé s'être soustrait à la justice britannique de peur non pas d'être extradé vers la Suède, mais de finir aux Etats-Unis, qui l'accusent de "piratage informatique".

 

 

Mercredi, son avocat Mark Summers a répété cet argument devant le tribunal de Southwark, réclamant des circonstances atténuantes pour son client à la situation "différente et inhabituelle".

Excuses

"Je m'excuse sans réserve auprès de ceux qui estiment que je leur ai manqué de respect", a déclaré Julian Assange dans une lettre lue au tribunal par l'avocat avant le verdict. Il a dit "regretter" la tournure qu'ont pris les événements. "J'ai fait ce que je pensais être le mieux à l'époque, et peut-être l'unique chose à faire".

Mais pour la juge Deborah Taylor, en se "cachant délibérément dans l'ambassade" d'Equateur, Julian Assange a "exploité (sa) position privilégiée pour faire fi de la loi". La demande d'extradition américaine doit être examinée jeudi par le tribunal de Westminster.

Feu vert de Quito

Après sept ans passés dans les murs de l'ambassade équatorienne, Assange en a été délogé par la police britannique le 11 avril, avec l'autorisation de Quito. Il avait comparu dans la foulée devant le tribunal de Westminster qui l'avait déclaré coupable de violation de sa liberté provisoire et requis la peine maximale dans ce dossier, soit un an de prison, avant de le placer en détention.

En Suède, la plainte pour agression sexuelle a été frappée par la prescription en 2015, puis le pays a abandonné les poursuites dans une deuxième affaire en mai 2017, faute de pouvoir faire avancer l'enquête. Mais à l'annonce de son arrestation, l'avocate de la plaignante a réclamé la réouverture de l'enquête.

Le président équatorien Lenin Moreno a justifié sa décision de lui retirer sa protection diplomatique en affirmant qu'Assange aurait tenté de créer un "centre d'espionnage" dans l'ambassade.

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