La Russie a lancé, hier, une sévère mise en garde à Recep Tayyip Erdogan. Le président turc a menacé de lancer bientôt une offensive militaire en Syrie, contre les forces du régime de Bachar al-Assad dans la région d’Idlib (nord-ouest).
L’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a mis en garde contre «le péril imminent d’escalade» à Idlib. «Je ne peux rapporter aucun progrès pour mettre fin aux violences dans le nord-ouest ou relancer le processus politique», a-t-il déclaré.
Signe de la tension extrême dans la zone, le président turc a réitéré son ultimatum au régime pour qu’il se retire, d’ici fin février, à l’est d’une autoroute clé et des abords de postes d’observation turcs à Idlib. La Turquie redoute un nouvel afflux de réfugiés sur son sol.
La Russie, parrain du régime de Damas, a immédiatement réagi. Une telle opération serait «la pire des options», a dit le...