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Violence endémique au Mexique

Le bilan de la lutte du président contre les violences liées au narcotrafic est désastreux. 2017 s’annonce comme l’une des plus meurtrières.

07 août 2017, 23:29
/ Màj. le 08 août 2017 à 00:01
In this June 28, 2017 photo, a police officer stands outside Riodoce's office in Culiacan, Sinaloa state, Mexico. After the killing of Riodoce co-founder Javier Valdez, two police were assigned by the state government to guard the newspaper's offices. Half-jokingly, some of the reporters wondered whether these officers are among the 50 percent of cops whom the governor himself has said are not trustworthy. The badge on the police officer's sleeve reads, in Spanish, "Sinaloa is everyone's task." (AP Photo/Enric Marti) Mexico Journalists Under Fire

Faire baisser la violence endémique qui ronge la société mexicaine était l’un des engagements de campagne du président Enrique Pena Nieto. Cinq ans plus tard, le bilan est accablant. Pendant les six premiers mois de l’année, les autorités ont recensé plus de 12 100 homicides volontaires. Soit 30% de plus qu’en 2016 et au-delà des 11 500 cas répertoriés pendant cette même période en 2011, lorsque la guerre contre le narcotrafic – et les violences qui l’accompagnent – atteignait son paroxysme. A la veille de la prochaine présidentielle, 2017 s’annonce comme l’une des années les plus sanglantes de l’histoire récente du Mexique.

Tout commence, ou presque, en 2006, lorsque le président Felipe Calderon (PAN, droite), fraîchement élu, déclare la guerre aux narcotrafiquants. Un grand coup de pied dans la fourmilière qui vient perturber une période de relative tranquillité – en 2005, l’année précédant son arrivée au pouvoir, un peu moins...

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