Téhéran et Moscou ont rejeté, hier, tout nouvel accord sur le nucléaire iranien, en réponse à l’idée émise la veille par Donald Trump et Emmanuel Macron, actuellement à Washington. Bruxelles, Londres et Berlin affichent aussi leur scepticisme. Le projet d’un accord additionnel plutôt qu’un nouvel accord fait son chemin.
Le président iranien, Hassan Rohani, n’a pas mâché ses mots, s’en prenant vertement au président américain: «Vous n’avez aucune expertise en politique, ni en matière de droit ou d’accords internationaux. Un commercial, un homme d’affaires, un bâtisseur de tours, comment pourrait-il émettre un jugement sur les affaires internationales?», a-t-il asséné.
Fruit d’âpres négociations diplomatiques entre l’Iran et le groupe 5+1 (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie), l’accord de Vienne, signé en 2015, semble aujourd’hui fragilisé. Le président américain et son homologue français sont restés évasifs, mardi, sur les contours et la portée de nouvelles négociations.
Russie inflexible
Réagissant aussi aux...