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Venezuela: le maire de Caracas demande l'asile politique en Espagne

Antonio Ledezma, le maire de Caracas, a demandé l'asile politique en Espagne. Il s'y réfugie depuis le 18 novembre après avoir fui le Venezuela. Antonio Ledezma était l'un des principaux opposants au gouvernement vénézuélien.

24 nov. 2017, 18:27
À son arrivée à Madrid, Antonio Ledezma a été reçu par le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, qui affiche régulièrement son soutien à l'opposition vénézuélienne.

Le maire de Caracas Antonio Ledezma a demandé l'asile politique en Espagne. Il y est arrivé le 18 novembre après avoir fui son assignation à résidence au Venezuela.

Antonio Ledezma, 62 ans, l'un des principaux opposants vénézuéliens, "a demandé l'asile politique en Espagne après trois ans de prison et d'assignation à résidence dans son pays", a déclaré le porte-parole du gouvernement espagnol, Iñigo Méndez de Vigo.

"C'est l'un des référents de la lutte du peuple vénézuélien pour retrouver la liberté et la normalité démocratique", a-t-il ajouté.

Antonio Ledezma, fondateur du parti Alianza Bravo Pueblo, a quitté le Venezuela le 17 novembre pour la Colombie voisine, puis il a gagné l'Espagne, où vivent de nombreux opposants au président socialiste Nicolas Maduro.

 

 

Arrêté et incarcéré

Maire de Caracas depuis 2009, il avait été arrêté et incarcéré en février 2015 après avoir été accusé de complot contre M. Maduro et d'association de malfaiteurs. Il avait été assigné à résidence deux mois plus tard pour des raisons de santé.

À son arrivée à Madrid, il avait été reçu le jour même par le chef du gouvernement espagnol, le conservateur Mariano Rajoy, qui affiche régulièrement son soutien à l'opposition vénézuélienne.

Le gouvernement vénézuélien avait vivement critiqué cette décision, accusant M. Rajoy de protéger un "groupe extrémiste de l'opposition violente vénézuélienne" et de "saboter" un dialogue en vue d'une sortie de la grave crise politique que vit le pays.

Dialogue prévu

Le gouvernement vénézuélien doit entamer les 1er et 2 décembre en République dominicaine un dialogue avec la Table de l'unité démocratique (MUD), principale coalition d'opposition, pour mettre fin à la grave crise politique que vit le pays.

Une vague de manifestations antigouvernementales au printemps a fait 125 morts, dans un contexte de crise économique aiguë liée à la chute des prix du pétrole dont l'économie vénézuélienne est très dépendante.

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