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Veillée d’armes à Kiev

Impuissant à pacifier l’est du pays, Petro Porochenko va au-devant d’une présidentielle très périlleuse.

30 mars 2019, 00:01
In this Jan. 1, 2019 photo, nationalists carry torches during a rally to mark the birthday of Stepan Bandera, founder of a rebel army that fought against the Soviet regime, in Kiev, Ukraine. The protests reflect the growing presence of far-right groups in Ukraine and their power in shaping the nationís political agenda. (AP Photo/Felipe Dana) Ukraine Ultra Right

Trente-neuf candidat(e)s pour un fauteuil. Le premier tour de la présidentielle, demain, en Ukraine, traduit les désillusions et la dispersion politique de tout un pays. Une Ukraine traumatisée (annexion de la Crimée par la Russie, guerre au Donbass) et rongée par une corruption contre laquelle le président Petro Porochenko a montré son impuissance, voire son cynisme.

Incidemment, c’est un acteur sans passé politique – qui fait campagne sur les réseaux sociaux – qui est en tête des sondages. L’éclairage d’Arnaud Dubien, directeur de l’Observatoire franco-russe et chercheur associé à l’Iris (Institut de relations internationales et stratégiques), à Paris.

Petro Porochenko ne part pas favori à sa réélection. Il est accusé de dérive autoritaire et d’inaction dans la lutte contre la corruption: critiques justifiées?

Le bilan de Petro Porochenko est assez controversé dans l’opinion publique. Les Ukrainiens lui tiennent rigueur de ne pas avoir tenu ses promesses. Il avait été...

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