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Union européenne: Ursula Von der Leyen veut introduire une taxe carbone aux frontières

En course pour la présidence de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen a revendiqué mardi son engagement pour réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre de l’Europe d’ici 2030. Elle a aussi abordé le report de la date du Brexit.

16 juil. 2019, 12:27
Candidate à la présidence de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen promet un "green deal" européen.

La candidate des Etats membres à la présidence de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a promis mardi aux eurodéputés d’élaborer un «green deal» pour l’UE dans les 100 premiers jours de son mandat. Elle a aussi évoqué un nouveau report de la date du Brexit.

Pour devenir la première femme à occuper la présidence de l’exécutif de l’Union, Mme von der Leyen a besoin d’obtenir mardi soir une majorité absolue au Parlement européen, soit au moins 374 voix.

 

 

Dans son grand oral – prononcé en français, anglais et allemand -, la candidate a notamment promis de rehausser l’objectif européen de réduction des gaz à effet de serre (GES), le faisant passer de 40 à 50% d’ici 2030 (par rapport au niveau de 1990).

Je ferai de l’Europe le premier continent neutre en carbone en 2050
Ursula Von der Leyen, candidate à la présidence de la Commission européenne

Elle a en outre garanti qu’elle présenterait un plan plus ambitieux afin de permettre à l’UE de réduire ses émissions de GES de 55% d’ici 11 ans. L’introduction d’une taxe carbone aux frontières est l’une des mesures avancées par Mme von der Leyen pour parvenir à transformer l’ambition en réalité.

«Je ferai de l’Europe le premier continent neutre en carbone en 2050», a-t-elle insisté. Elle a promis une loi climatique européenne dans les 100 premiers jours de son mandat.

Les fonds publics ne seront pas suffisants pour atteindre tous ces objectifs, a encore estimé Mme von der Leyen, avant d’assurer qu’elle plaiderait pour un véritable plan d’investissements à cet effet, et ce entre autres via une transformation de la Banque européenne d’investissement (BEI) en une banque climatique.

 

 

Huées des pro-Brexit

Elle a par ailleurs affirmé être «prête» à un nouveau report de la date de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, actuellement fixée au 31 octobre.

«Je me tiens prête à une nouvelle extension de la date de départ si davantage de temps était nécessaire pour une bonne raison», a déclaré l’Allemande. Cette déclaration a été accueillie par les huées des eurodéputés britanniques pro-Brexit.

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