Le seuil d’alerte a été franchi. Hier, le premier ministre australien, Scott Morrison, a dénoncé une cyberattaque de «grande ampleur» dirigée contre l’Australie, par un «acteur étatique» adverse.
«Cette activité cible des organisations australiennes dans toute une gamme de secteurs, à tous les niveaux du gouvernement, de l’économie, des organisations politiques, des services de santé et d’autres opérateurs d’infrastructures stratégiques», a-t-il expliqué. Elle n’est «pas nouvelle, mais la fréquence a augmenté», a-t-il insisté, sans désigner formellement un responsable. Il est rare que de telles opérations, discrètes et complexes, soient «attribuées» nommément.
«Le seul pays susceptible d’aller aussi loin? La Chine»
«Nous savons qu’il s’agit d’un cyberacteur étatique sophistiqué, en raison de l’ampleur et de la nature du ciblage et des techniques utilisées», a toutefois insisté Scott Morrison. En Australie, personne ne doutait réellement que la Chine soit derrière l’opération. «Le seul pays qui serait susceptible d’aller aussi loin avec...