Aucune crampe en vue dans le bras de fer entre séparatistes et unionistes en Catalogne. Irréconciliables depuis le référendum sur l’indépendance, jugé illégal par la justice, il y a un an, les deux camps s’enferrent dans leurs positions. Tous les coups sont «permis» pour affaiblir l’adversaire: manœuvres d’intimidation, menaces, fake news, propagande destructrice... Sans parler des éruptions de violences, comme celles d’il y a une semaine, à Barcelone.
Les radicaux indépendantistes ont publié, il y a une semaine, les noms de juges, politiques, syndicalistes... Des personnalités qui auraient «limité la liberté d’expression ou attaqué verbalement ou physiquement l’indépendance catalane», prétend Anonymous Catalonia.
Une plainte pénale
Près de 80 identités ont ainsi été livrées en pâture, la semaine passée, sur le compte Twitter de ce collectif d’ultraséparatistes, fermé depuis. Parmi eux, Alberto Ruiz-Gallardón Jiménez, ancien ministre de la Justice, le magistrat de Valladolid Florencio Marcos ou José Manuel Opazo, un...