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Une adolescente et une fillette ne survivent pas à leur excision en Sierra Leone et Guinée

L'excision a ôté la vie à une adolescente et une fillette cette semaine en Afrique. Les victimes sont originaires de Sierra Leone ou de Guinée. Le virus Ebola a toutefois fait reculer cette pratique religieuse parfois mortelle.

19 août 2016, 07:23
Des femmes somaliennes ont lancé la première campagne anti-excision du pays en mars 2004 à Mogadishio.

Une adolescente est décédée en Sierra Leone lors d'une excision pendant une cérémonie d'initiation à une société secrète, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. En Guinée une fillette de 10 ans est également morte de cette pratique. Ces deux pays voisins font partie des dix au monde, tous africains, où l'excision est la plus courante, avoisinant 90 % des femmes en Sierra Leone et 96 % en Guinée. Cette pratique a toutefois fortement reculé pendant l'épidémie d'Ebola qui les a touchés jusqu'en 2016.

Le 14 août, une fillette de 10 ans a péri à la suite d'une excision à Makpozou, en Guinée forestière (sud), a annoncé dans un communiqué la ministre guinéenne de l'Action sociale, de la Promotion Féminine et de l'Enfance, Sanaba Kaba. 

 

 

Le drame s'est produit "dans un camp d'excision de jeunes filles", a souligné la ministre. Le gouvernement a lancé le 5 août une "vaste campagne d'éducation de sensibilisation et d'information auprès des communautés dénommée 'vacances scolaires sans excision'". Elle a exhorté "l'ensemble des communautés où cette pratique est encore hélas entretenue, particulièrement en période de vacances scolaires" à "la retenue et à la prise de conscience pour arrêter de sacrifier les filles". Et d'assurer de l'engagement du gouvernement "dans la lutte contre cette pratique ignoble" et pour "traduire en justice les auteurs et complices de cet acte injustifié".

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