la discussion s’annonçait «franche» – selon les propos de Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne –, mais tendue. Hier soir, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, devait s’entretenir à Varna, en Bulgarie, avec les dirigeants des institutions européennes pour tenter de relancer un dialogue de plus en plus crispé entre Ankara et Bruxelles.
Les mois passés, les sujets de friction n’ont cessé de s’accumuler. Les pays européens sont particulièrement sensibles à la dégradation de l’Etat de droit en Turquie depuis le coup d’Etat manqué de juillet 2016. Ils observent avec inquiétude le musellement de la presse et les nombreuses poursuites judiciaires intentées contre des journalistes, professeurs et représentants de la société civile. A ce jour, plus de 50 000 personnes ont été incarcérées et plus de 150 000 ont été limogées ou suspendues.
Messages à faire passer
La semaine dernière, une petite dizaine d’étudiants antiguerre de l’Université...