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Un répit dans l’escalade

Le cessez-le-feu dans la province d’Idleb, négocié hier entre Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine, soulage provisoirement l’Europe face à la crise migratoire.

06 mars 2020, 00:01
A migrant woman holds a baby after reaching the Greek island of Lesbos, after crossing on a dinghy the Aegean sea from Turkey on Thursday, March 5, 2020. Turkey said Thursday it would deploy special forces along its land border with Greece to prevent Greek authorities from pushing back migrants trying to cross into Europe, after Turkey declared its previously guarded gateways to Europe open. (AP Photo/Alexandros Michailidis) Greece Turkey Migrants

Cet accord sera-t-il le bon, cette fois? Le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue russe Vladimir Poutine se sont entendus, hier, à Moscou, sur un cessez-le-feu à minuit dans la province d’Idleb, au nord-ouest de la Syrie. Ce compromis entérine la percée de l’armée syrienne, épaulée par les Russes, trois mois après avoir passé la vitesse supérieure.

«Les deux pays restent sur les positions acquises jusque-là», observe Fabrice Balanche, maître de conférence à l’Université de Lyon, de retour de Syrie. «L’armée syrienne ne recule pas sur ses positions de décembre 2019, contrairement à ce que voulait Erdogan. En échange, ce dernier a dû se mettre d’accord avec Poutine pour que la Russie dissolve les milices kurdes dans la bande des 30 km à son profit.»

Créer une bande-tampon

En perte de vitesse face à l’armée syrienne, le «Reïs», surnom d’Erdogan, parrain des insurgés, entend contrôler une bande-tampon...

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