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Un pouvoir législatif cadenassé

L’alliance avec les ultranationalistes permet au parti du président Erdogan de conserver sa majorité au parlement. L’opposition se cherche un nouveau rôle.

26 juin 2018, 00:01
Turkey's President Recep Tayyip Erdogan, waves to supporters of his ruling Justice and Development Party (AKP) in Ankara, Turkey, early Monday, June 25, 2018. Erdogan won Turkey's landmark election Sunday, the country's electoral commission said, ushering in a new system granting the president sweeping new powers which critics say will cement what they call a one-man rule (Presidency Press Service via AP, Pool) Turkey Elections

En Turquie, le réveil est dur pour les partis d’opposition au lendemain du double scrutin législatif et présidentiel. De tous les scénarios possibles, c’est le plus pessimiste qui s’est réalisé pour eux. Le verdict des urnes est sévère: le président sortant Recep Tayyip Erdogan est réélu au premier tour avec 52,6% des voix, et son camp conserve la majorité absolue au parlement grâce à un jeu d’alliance avec la droite ultra-nationaliste.

La défaite est douloureuse pour le Parti républicain du peuple (CHP), garant des valeurs républicaines en Turquie depuis 1923. Le parti historique fondé par Mustafa Kemal Atatürk n’obtient que 22% des suffrages et 146 députés sur 600 à la Grande Assemblée de Turquie.

Eminent constitutionnaliste, démis de ses fonctions suite à la purge post-coup d’Etat manqué de juillet 2016, Ibrahim Kaboglu est élu, pour la première fois, dans sa circonscription d’Istanbul.

Il prêtera serment le 8 juillet, sous...

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