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Theresa May poussée dans les cordes

La première ministre doit survivre à une double démbrexitission, dont celle de Boris Johnson.

10 juil. 2018, 00:01
epa05913353 British Prime Minister Theresa May ahead of delivering a statement outside 10 Downing Street in London, Britain, 18 April 2017. British Prime Minister Theresa May has announced a snap general election for 08 June.  EPA/ANDY RAIN BRITAIN POLITICS ELECTION

L’option de Theresa May de privilégier un Brexit «doux», c’est-à-dire une sortie de l’Union européenne (UE) intégrant la politique commerciale de l’UE au travers d’un Facilitated Customs arrangement, engendre de sérieuses secousses au sein de son gouvernement. Après le ministre du Brexit David Davis, voici que Boris Johnson, ministre des Affaires étrangères, jette l’éponge.

L’analyse de Sylvie Matelly, directrice adjointe de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) à Paris.

L’option d’un Brexit «doux», prise vendredi par Theresa May, a provoqué la démission de Boris Johnson, ministre des Affaires étrangères, qui survient après celle de David Davis, ministre du Brexit. La première ministre du Royaume-Uni est-elle allée trop loin?

Il ne s’agit pas tout à fait d’un Brexit «doux» mais d’une vision intermédiaire des choses. Par contre, la position de Theresa May est loin d’être celle prônée par les plus durs. En même temps, la première ministre a forcé...

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