L’option de Theresa May de privilégier un Brexit «doux», c’est-à-dire une sortie de l’Union européenne (UE) intégrant la politique commerciale de l’UE au travers d’un Facilitated Customs arrangement, engendre de sérieuses secousses au sein de son gouvernement. Après le ministre du Brexit David Davis, voici que Boris Johnson, ministre des Affaires étrangères, jette l’éponge.
L’analyse de Sylvie Matelly, directrice adjointe de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) à Paris.
L’option d’un Brexit «doux», prise vendredi par Theresa May, a provoqué la démission de Boris Johnson, ministre des Affaires étrangères, qui survient après celle de David Davis, ministre du Brexit. La première ministre du Royaume-Uni est-elle allée trop loin?
Il ne s’agit pas tout à fait d’un Brexit «doux» mais d’une vision intermédiaire des choses. Par contre, la position de Theresa May est loin d’être celle prônée par les plus durs. En même temps, la première ministre a forcé...