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Theresa May en mode survie

Après avoir suspendu le vote sur l’accord de divorce avec l’UE au parlement, la première ministre tente d’obtenir davantage de concessions de ses partenaires européens.

12 déc. 2018, 00:01
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Entre le refus clair de renégocier le Brexit, côté européen, et un parlement britannique hostile à l’accord conclu, quelle est la marge de manœuvre de May?

Elle est très limitée et reste du domaine rhétorique. Du côté des partenaires européens, l’impression est d’être allé au bout des concessions et qu’il n’y a plus rien à négocier. La difficulté, côté britannique, c’est qu’il existe un grand nombre d’opposants au projet de divorce, mais pour des raisons très différentes. Même si elle parvient à arracher des concessions dans le sens des «brexiters» les plus durs, il n’est pas sûr du tout que cela suffirait à convaincre assez de membres de l’opposition pour que le vote passe au parlement.

Pourquoi ce fameux «backstop» est-il à ce point controversé?

Parce que cela pose la question fondamentale de l’intégrité du Royaume-Uni: c’est un problème de souveraineté qui intéresse au premier chef les Britanniques. Le cas...

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