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Tensions Etats-Unis - Iran: Trump dit avoir annulé in extremis des frappes "disproportionnées"

Donald Trump dit avoir annulé "dix minutes avant la frappe" une opération militaire en Iran, qui a été décidée au lendemain de l'interception d'un drone américain par l'Iran. Le président américain n'a pas jugé la riposte "proportionnée".

21 juin 2019, 21:25
Donald Trump a publié une série de tweets matinaux donnant un aperçu de sa prise de décision sur les menaces de représailles contre l'Iran qui a abattu un drone américain. (Archives)

Donald Trump a affirmé vendredi avoir annulé à la dernière minute des frappes contre l'Iran pour éviter un bilan humain dramatique. Il a tout de même maintenu ses menaces de représailles contre Téhéran qui a abattu un drone américain.

Dans une démarche surprenante de la part d'un président des Etats-Unis, l'ancien homme d'affaires a fait, dans une série de tweets matinaux, le récit détaillé de la soirée de jeudi. Il a ainsi donné un aperçu inédit - et très personnel - de sa prise de décision sur ce dossier aux lourds enjeux militaires et stratégiques.

 

 

"Nous étions armés et prêts à riposter la nuit dernière contre trois sites différents quand j'ai demandé combien (de personnes) allaient mourir", a-t-il écrit. "150 personnes, monsieur, a été la réponse d'un général. 10 minutes avant la frappe, je l'ai stoppée, c'était disproportionné par rapport à une attaque contre un drone".

Dans un extrait d'une interview à NBC, le président assure que les avions américains n'avaient donc pas décollé quand il a pris sa décision. "Mais ils auraient été (dans les airs) rapidement. Et les choses en seraient arrivées à un point où (...) on n'aurait pas pu faire marche arrière", a-t-il dit.

Rencontre avec le prince saoudien

L'Iran a abattu jeudi un drone Global Hawk qui, a-t-il assuré, avait violé son espace aérien. Cette version des faits est contestée avec force par les Etats-Unis.

 

 

Ce dernier développement a provoqué un nouvel accès de fièvre entre les deux ennemis. Téhéran a averti qu'il se défendrait en cas d'"agression". L'administration Trump mène une politique de "pression maximale" pour pousser l'Iran à réduire encore davantage ses ambitions nucléaires et limiter son influence régionale.

M. Trump s'est en outre entretenu vendredi avec le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, dont le pays est un grand rival de l'Iran. Et les Etats-Unis ont demandé la tenue lundi d'une réunion du Conseil de sécurité sur les derniers développements liés à l'Iran, selon des sources diplomatiques.

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