Un hélicoptère de l’armée syrienne a été abattu, hier, dans le nord-ouest de la Syrie, vraisemblablement par une roquette turque, et les deux pilotes ont été tués. Un événement susceptible de faire monter d’un cran les tensions qui s’exacerbent, depuis plusieurs jours, autour de la province d’Idlib. Cette région, la dernière de Syrie à être encore tenue par les rebelles, est progressivement reprise par les forces du régime de Damas, soutenues par l’armée russe.
La Turquie, qui soutient les rebelles et qui a déployé des troupes sur le front, notamment dans des «postes d’observation», a perdu huit soldats, tués la semaine dernière par des bombardements syriens. En outre, aux yeux d’Ankara, une nouvelle ligne rouge a été franchie, hier, avec la reprise par l’armée syrienne, pour la première fois depuis 2012, d’un axe stratégique, l’autoroute Damas-Alep.
Dans ce contexte, la situation s’est une nouvelle fois tendue entre la Turquie...