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Explosion à Damas: la Syrie accuse Israël de tirs de missiles

Une "énorme" explosion a été rapportée à proximité de l'aéroport de Damas, dans un entrepôt. Le régime syrien et le Hezbollah libanais pointent du doigt Israël qui laisse entendre sa responsabilité sans la confirmer.

27 avr. 2017, 06:39
/ Màj. le 27 avr. 2017 à 21:15
La télévision syrienne accuse l'aviation israélienne d'en être responsable, mais l'information n'est pas confirmée pour le moment.

La Syrie a accusé Israël d'avoir provoqué tire des missiles sur une position militaire près de l'aéroport de Damas. L'Etat hébreu a laissé entendre qu'il pourrait en être l'auteur. Une attaque aérienne, vraisemblablement russe, sur des hôpitaux a elle fait au moins dix morts dont deux bébés en couveuse.

Israël confirme rarement ses nombreuses attaques lancées en territoire syrien depuis le début de la guerre civile en 2011. Si son implication se confirmait, il s'agirait de la deuxième en quatre jours de l'Etat hébreu contre des cibles en Syrie.

 

 

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a indiqué qu'un dépôt d'armes, appartenant vraisemblablement au Hezbollah libanais, avait explosé près de l'aéroport. La plus grande partie de l'entrepôt était vide, a dit l'ONG.

Bête noire d'Israël, le Hezbollah combat au côté du régime de Bachar al-Assad contre rebelles et djihadistes. Selon la télévision Al-Manar du Hezbollah, l'explosion, "vraisemblablement due à un raid aérien israélien" s'est "produite dans des dépôts de fuel et un entrepôt".

En Israël, le ministre du Renseignement Israël Katz a déclaré que la frappe présumée était "cohérente" avec la politique israélienne, sans confirmer une responsabilité de son pays. En soirée, l'armée israélienne a annoncé avoir abattu une "cible" au-dessus du plateau du Golan occupé, sans donner plus de détails.

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Israël s'alarme de la présence en Syrie du Hezbollah et de forces envoyées par l'Iran, son autre ennemi juré, pour prêter main-forte au régime.

Mi-mars, un raid israélien près de Palmyre (centre) sur des cibles présentées par Israël comme liées au Hezbollah avait provoqué une riposte de l'armée de l'air syrienne.

Israël avait reconnu ce raid contre le Hezbollah, soutenu par Téhéran, invoquant "des tentatives de transfert d'armes sophistiquées" à ce dernier pour justifier son attaque.

Attaque russe sur un hôpital

Dix personnes, dont deux bébés en couveuse, ont par ailleurs péri jeudi après des raids aériens sur deux établissements sanitaires dans le nord-ouest rebelle de la Syrie. Neuf autres personnes, dont cinq enfants, ont péri dans d'autres attaques sur différents villages de la même région.

C'est la troisième fois en moins d'une semaine que des établissements sanitaires dans la province rebelle d'Idleb (nord-ouest), tenue par des rebelles et des djihadistes, sont visés par des attaques aériennes.

D'après l'OSDH, "des avions vraisemblablement russes ont mené quatre attaques successives sur un hôpital à la périphérie du village de Deir Charqi", dans le sud de la province d'Idleb.

"Six civils aux urgences ont été tués, dont deux bébés en couveuse, après la destruction du générateur d'oxygène de l'établissement", a précisé Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.

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