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Syrie: le régime de Bachar al-Assad serait proche de la victoire contre l'Etat islamique

Le conflit entre le régime de Bachar al-Assad et l'Etat islamique touche à sa fin en Syrie selon un communiqué du ministre des Affaires étrangères. La majorité du territoire est revenu sous le contrôle de Damas. L'Etat islamique n'a plus que deux fiefs entre ses mains, Raqqa et Deir Ezzor.

23 sept. 2017, 21:42
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Moualem, a annoncé que le régime syrien était plus déterminé que jamais dans son allocution à l'Assemblée générale annuelle des Nations unies.

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Moualem, a affirmé samedi à la tribune des Nations unies que "la victoire était à portée de mains" pour le régime de Bachar al-Assad. La libération d'Alep et de Palmyre, la levée du siège de Deir Ezzor et l'éradication du terrorisme dans de nombreuses parties de la Syrie le prouvent, selon lui.

Depuis le début du conflit en 2011, le régime syrien qualifie de "terroristes" les rebelles opposés à son pouvoir. La reprise d'Alep fin 2016 par le régime a marqué le début de la fin pour l'opposition, et la majorité du territoire est revenu sous le contrôle de Damas, appuyé par Moscou et Téhéran.

 

 

L'organisation djihadiste Etat islamique est en passe actuellement de perdre ses deux derniers fiefs en Syrie, Raqqa et Deir Ezzor. "La Syrie est déterminée plus que jamais à éliminer le terrorisme partout dans son pays, sans exception, grâce au sacrifice de notre armée et à la détermination de notre peuple", a ajouté Walid al-Moualem dans son allocution à l'Assemblée générale annuelle des Nations unies.

"Sur le front de la lutte contre le terrorisme, l'armée arabe syrienne, au côté des forces des alliés qui l'appuient, réalise quotidiennement des progrès, éliminant les terroristes, nettoyant des pans de territoire", a souligné le ministre, tout en reconnaissant que "la menace de ce fléau persiste".

Au plan politique, "nous sommes encouragés par le processus d'Astana et les zones de désescalade qui en ont résulté". "Nous espérons qu'il nous permettra d'arriver à une réelle cessation des hostilités", a dit le ministre syrien.

Définies par la Russie, l'Iran, la Turquie, et, dans le sud, avec les Etats-Unis et la Jordanie, quatre zones de "désescalade" sous influence étrangère sont aujourd'hui recensées en Syrie. Ces trêves locales ont contribué à une nette réduction de la violence.

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