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Sri Lanka sous l’emprise du clan Rajapaksa

Le parti du premier ministre, dont le frère préside le pays depuis novembre, a remporté une large victoire aux législatives.

12 août 2020, 00:01
epa08592836 Sri Lanka's newly elected Prime Minister Mahinda Rajapaksa (L), his younger brother Sri Lankan President Gotabaya Rajapaksa (R) leave after the swearing-in ceremony at sacred Kelaniya Buddhist Temple in Colombo, Sri Lanka, 09 August 2020. Mahinda Rajapaksa, the two times executive President of Sri Lanka and three times Prime Minister, was sworn in as the Prime Minister of Sri Lanka for the fourth time. He was elected with a recorded number of preferential votes over 500,000 from Kurunegla district on 05 August parliamentary elections.  EPA/CHAMILA KARUNARATHNE ArcInfo

L’expérience démocratique aura duré cinq ans. La victoire du Front populaire du Sri Lanka (SLPP), emmené par les frères Gotabaya et Mahinda Rajapaksa aux législatives du 5 août, entérine le retour de l’autoritarisme au Sri Lanka. Pourtant, les promesses du système démocratique incarné par le président Sirisena et le premier ministre Wickremesinghe, après leur victoire aux scrutins présidentiel et législatif de 2015, étaient belles. Les deux hommes avaient formé une coalition au Parlement pour mettre fin aux dérives autoritaires de Mahinda Rajapaksa. Retour en arrière.

Lorsque Mahinda Rajapaksa a perdu la présidentielle de janvier 2015, après dix ans de pouvoir, la population voulait un nouveau souffle. Les Sri-Lankais de l’ethnie cinghalaise adulaient ce chef charismatique, qui est venu à bout de 26 années d’insurrection séparatiste tamoule, en 2009. Mais après la guerre, le régime de Mahinda Rajapaksa a détourné une partie des investissements chinois, consolidé un capitalisme de connivence...

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