Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Sri Lanka: les attentats auraient été commis en représailles à la tuerie de Christchurch

Les attentats qui ont fait 310 morts dimanche au Sri Lanka auraient été commis en représailles à la tuerie perpétrée dans des mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, selon le vice-ministre de la Défense. La police a déjà interpellé une quarantaine d’individus.

23 avr. 2019, 06:47
/ Màj. le 23 avr. 2019 à 11:02
Le Sri Lanka a observé mardi matin trois minutes de silence en hommage aux 310 victimes des kamikazes.

Les premiers éléments de l'enquête sur les attentats au Sri Lanka montrent qu'ils ont été commis en représailles au carnage des mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande, selon le vice-ministre srilankais de la Défense. Les attaques ont fait plus de 300 morts.

"Les investigations préliminaires ont révélé que ce qui s'était passé au Sri Lanka avait été commis en représailles à l'attaque contre les musulmans de Christchurch", a déclaré mardi devant le Parlement Ruwan Wijewardene. L'attaque a fait 50 morts le 15 mars dans deux mosquées de la grande ville du sud de la Nouvelle-Zélande.

 

 

Les autorités ont interpellé à ce stade 40 personnes dans l'enquête sur ces attaques attribuées à un mouvement islamiste local, le National Thowheeth Jama'ath (NTJ). Le précédent bilan humain était de 290 morts, le nombre des blessés reste autour de 500.

Hommage

Le Sri Lanka a observé mardi matin trois minutes de silence en hommage aux victimes des kamikazes qui ont frappé des hôtels de luxe et des églises célébrant la messe de Pâques en plusieurs points de l'île d'Asie du Sud. Le gouvernement a décrété ce jour comme journée de deuil national.

 

 

Les drapeaux ont été mis en berne et les gens se sont inclinés en signe de respect à partir de 08h30 (05h00 en Suisse), l'heure de la première des attaques commises le jour de Pâques. Les magasins vendant de l'alcool sont fermés, et les radios et télévisions devaient adapter leur programmation musicale.

A l'église Saint-Antoine de Colombo, théâtre du premier attentat suicide dimanche matin, des dizaines de personnes ont prié en silence, des bougies à la main, certains retenant à grand peine leurs larmes. A l'issue des trois minutes de silence, la foule a entamé une prière à voix haute.

Au moins 45 enfants tués

Les attentats ont fait au moins 45 victimes parmi les enfants, dont un âgé de 18 mois. Ce chiffre pourrait encore augmenter, a dit mardi à Genève un porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).

Dans une déclaration, l'agence onusienne s'est dite "choquée" et "scandalisée" par ces attentats. Parmi les enfants tués, cinq étaient de nationalité étrangère, a précisé le porte-parole. Dont les trois enfants du danois Anders Holch Povlsen.

L'UNICEF a débuté une assistance médicale mais aussi financière et technique pour contribuer à la réunification de ceux qui sont séparés de leur famille. Plusieurs dizaines d'enfants sont soignés dans des hôpitaux, dont certains dans une situation critique.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias